Depuis plusieurs millénaire peut être 3000 ou 4000 ans Au Mali, le peuple Dogon fête tous les 50 ans Les Dogons nous disent que le grand ancêtre Nommo serait venu, il y a des millénaires, d’une planète en orbite autour de Sirius. Ils savent que Sirius B boucle son orbite elliptique autour de Sirius A en 50 ans et c’est pour cela que ces Dogons célèbrent tous les cinquante ans, la “fête de Sigui” dont les cérémonies visent à régénérer le Monde, d’où son importance, sans doute pour que les récoltes soient bonnes. La prochaine cérémonie du Sigui aura lieu en 2027. Les deux ethnologues français se bornent à décrire les mythes Dogons sans aborder le problème épineux de leur origine.
Cosmogonie des Dogons
A partir de 1931, la légende a été redécouverte par l’anthropologue Français Marcel Griaule et l’ethnologue Germaine Dieterlen, au Mali dans une tribu Africaine appelée les Dogons, dont on retrouve les éléments principaux chez trois autres tribus de la région, les Bambaras, les Bozos et les Miniankas. Les Dogons étaient descendant d’un peuple du Proche-Orient, probablement des Sumériens eux-mêmes, qui avait transporté leurs traditions orales pendant des milliers d’années.
Respecté par les Dogons, en 1946 les ethnologues Griaule et Dieterlen sont initiés par un prêtre, qui leur découvre peu à peu la totalité de la vision Dogon de l’univers.
Ils adoraient l’étoile Sirius, car la créature amphibie leur avait dit être venue d’un aquatique de ce système solaire. Sirius est notre étoile la plus lumineuse. Généralement appelé l’Etoile du Chien, est repose à environ 7 années-lumière de notre Soleil. Parmi l’ensemble considérable des informations astronomiques que la créature avait fournie, y compris une description de la théorie du big bang, il y avait la mention que Sirius était en réalité un système de trois étoiles. Selon la créature le système de Sirius a eu une grand étoile (Sirius A), puis un second astre (Sirius B), minuscule, très dense et presque invisible, et un troisième soleil moins lourd (Sirius C). Le deuxième soleil était décrit comme très lourd en dépit de sa petite taille. Il orbitait autour de la grande étoile que nous appelons Sirius A avec A à un foyer d’une ellipse, une information à peine concevable pour un peuple quasi préhistorique. Ils ont également décrit comment A tournait sur son axe. Coupant les orbites de ces trois soleils, l’orbite de la planète de la créature était “en forme d’œuf” et A mettrait cinquante ans à parcourir son orbite.
L’équipe française a enregistré leur histoire et l’a plus tard publiée. A l’époque les scientifiques pensaient que Sirius était un système d’étoiles binaires, bien que quelques astronomes aient spéculé de la possibilité qu’il y ait trois étoiles. Le sujet fut oublié jusqu’aux années 70 où les scientifiques à l’aide des derniers télescopes les plus puissants purent finalement obtenir de bonnes photos du système de Sirius. A leur stupéfaction c’était un système à trois étoiles avec un grand soleil, une étoile naine blanche, très lourde et quasiment invisible, et une troisième étoile moins puissante.
Employant l’informatique, les astronomes ont alors calculé qu’une planète qui serait dans la position qui avait été décrite par le Dogons aurait une orbite en forme d’œuf et mettrait cinquante ans à accomplir une révolution. Ce que les Dogons avaient expliqué au moins quarante ans avant que nos télescopes plus puissants purent même constater l’existence de la troisième étoile de Sirius.